United Airlines, qui vient pourtant d'essuyer une perte massive de 1,43 milliards US$ au deuxième trimestre, soutient qu'elle sera bientôt en mesure de s'extirper de la protection de la loi sur les faillites ( Chapter 11) où elle a du se placer il y a deux ans . La compagnie indique que cette perte trimestrielle est essentiellement attribuable aux coûts reliés à la réorganiation et aux obligations entourant les plans de pension: une facture de 1,39 Milliards US$.

United rapporte de nettes améliorations au chapitre de la réduction des coûts, des coefficients d'occupation et du yield. Mais elle n'a toutefois pas fini d'en voir avec une partie de ses employés, les irréductibles agents de bord, qui n'ont pas avalé la pillule de la désagrégation des plans de pensions et n'ont pas hésité , hier, a déclencher des grèves sporadiques aux quatre coins du globe.

“Nous voulons récupérer nos plan de pension et nous voulons voir l'équipe de direction dehors" lançait hier Greg Davidowitch, le président du syndicat des agents de bord de UA. Un mouvement de grève que la compagnie qualifie d'intolérable et d'illégale.